Définition du goître thyroïdien
Le goitre thyroïdien désigne une augmentation anormale du volume de la thyroïde, une glande située à la base du cou. Divers facteurs, comme un déficit en iode, des maladies auto-immunes ou des déséquilibres hormonaux, peuvent provoquer cet élargissement. Le goitre cause souvent un gonflement visible du cou et peut entraîner des problèmes de fonctionnement de la thyroïde ou des symptômes obstructifs.
Epidémiologie
Le goitre représente un problème de santé publique dans certaines régions du monde, notamment là où l’iode manque dans l’alimentation. La prévalence du goitre varie selon les régions et les pays. Elle reste plus élevée dans les zones où l’alimentation contient peu d’iode.
Causes du goître thyroïdien
Les causes possibles du goitre incluent des maladies auto-immunes, telles que la thyroïdite de Hashimoto et la maladie de Graves, qui perturbent le fonctionnement normal de la thyroïde. Les nodules thyroïdiens, qui sont des excroissances anormales dans la glande, peuvent aussi entraîner un élargissement. En outre, des anomalies fonctionnelles de la thyroïde, comme l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie, peuvent provoquer le développement d’un goitre en réponse aux déséquilibres hormonaux.
Facteurs de risques
Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de développer un goitre. Une carence en iode dans l’alimentation constitue le principal facteur de risque, surtout dans les régions où l’iode est rare. Les antécédents familiaux de maladies thyroïdiennes, comme la thyroïdite de Hashimoto ou la maladie de Graves, augmentent également le risque. Les femmes, en particulier celles âgées de plus de 40 ans, sont plus susceptibles de développer un goitre en raison des fluctuations hormonales. D’autres facteurs incluent le tabagisme, qui peut interférer avec l’absorption d’iode, et l’exposition à des radiations, qui peut endommager la glande thyroïde. Enfin, certaines conditions médicales, comme la grossesse ou la ménopause, augmentent le risque de déséquilibres hormonaux qui peuvent entraîner un goitre.
Symptômes du goître thyroïdien
Les symptômes du goitre se manifestent souvent par une augmentation visible du volume du cou, parfois accompagné d’une sensation de tension ou de pression. Cette croissance peut entraîner des difficultés à déglutir ou à respirer, en raison de la compression des structures voisines. Des modifications de la voix, telles qu’un enrouement persistant, peuvent se produire lorsque le goitre appuie sur les nerfs laryngés. En outre, le goitre peut provoquer des symptômes de dysfonctionnement thyroïdien, comme la fatigue, les changements de poids, les palpitations, ou encore des troubles de l’humeur, selon que la thyroïde devient hyperactive ou hypoactive.
Si vous avez des doutes, consultez un professionnel de la santé pour qu’il évalue votre situation et assure une surveillance régulière.
Imagerie radiologique
Le médecin diagnostique un goitre généralement lors d’un examen physique, en détectant une augmentation de la taille de la thyroïde. Ensuite, il utilise souvent l’échographie thyroïdienne pour évaluer plus précisément la taille de la glande et identifier la présence de nodules. L’échographie permet également d’analyser d’autres caractéristiques de la thyroïde, comme la texture et la densité des tissus. Cette approche aide à déterminer la nature du goitre et à guider les décisions de traitement, en identifiant les zones de préoccupation nécessitant une attention particulière.
Prévention du goître thyroïdien
Prévenir le goitre repose principalement sur la supplémentation en iode dans les régions où l’iode est insuffisant. En consommant une alimentation équilibrée et en s’assurant d’un apport adéquat en iode, on peut efficacement réduire le risque de développer un goitre. Ces mesures simples aident à maintenir une fonction thyroïdienne normale et à prévenir l’élargissement de la glande.
Conclusion
Source : UpToDate